La dorso-lombalgie et la cervico-dorsalgie

Généralités Personne qui se tient le cou. Qui a une cervicalgie

Quand on parle des régions dorso-lombaire et cervico-dorsale, on parle des zones de charnières. Ce sont des zones de transition entre deux types de vertèbres anatomiquement très différentes.

Par définition, une charnière doit être mobile. Lorsqu’elle fait souffrir, c’est que souvent d’autres régions lui demandent d’effectuer un surplus de travail. On peut donner comme image, une chaine avec des maillons que l’on voudrait tordre. Si l’on bloque la moitié des maillons et que l’on veut faire le même mouvement, les maillons qui continuent à travailler compensent trop et finissent par générer des douleurs.

 

Physiologie cervico-dorsale 

Les vertèbres cervicales au nombre de 7 s’articulent en haut avec le crâne (occiput) et en bas avec la première des douze vertèbres dorsales. Les cervicales transmettent des forces aux dorsales qui sont articulées avec des cotes.  Lorsque l’on bouge la tête, les cervicales ne sont pas les seules à être mobilisées. Il faut que le crâne, la loge antérieure du cou, la ceinture scapulaire (épaules) , les cotes et les dorsales participent au mouvement. Si l’une des structures manque de mobilité, les vertèbres cervicales tenteront d’augmenter leur amplitude mais seront limitées par les premières dorsales qui s’abimeront en générant de l’arthrose, signe d’usure.

Physiologie dorso-lombaire

Les vertèbres dorsales au nombre de 12 s’articulent :

  • latéralement avec 24 cotes dont les 4 dernières sont dites flottantes
  • en bas avec les lombaires

Pour bouger correctement, la région dorso-lombaire doit faire participer beaucoup d’autres structures comme le diaphragme (avec ses piliers qui s’insèrent sur les lombaires), le foie, l’estomac, le muscle carré des lombes, le psoas, etc.  Comme la région cervico-dorsale, un manque de mobilité sur une de ces structures peut générer des douleurs de la charnière du fait de son hyper sollicitation.

Traitement Ostéopathique

Il est rare qu’une charnière soit seule a être bloquée en dehors d’un traumatisme direct. Souvent il faut rechercher les influences des autres structures sur la zone pour comprendre cette mise en place et diminuer la douleur. Une fois le corps réharmonisé les charnières ne forceront plus et l’on diminuera le risque de compression et donc de formation d’arthrose.

Conclusion

Les zones de charnières sont des zones aux multiples influences. Elles doivent transmettre les tensions tout en restant mobile. Elles sont souvent le siège de douleurs mais rarement responsables de celles-ci. L’erreur est de vouloir plus faire bouger la zone qu’elles ne peuvent et générer une réaction inflammatoire locale.

 
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